Résumé
Ils avaient tout pour être heureux... C'était un mensonge. Liam n'aurait pas dû être sa seconde chance. L'homme qu'elle était censée aimer pour toujours, c'était Aaron, son mar. Bien sûr, pour les femmes militaires, "toujours" n'existe pas. Natalie savait qu'être veuve si jeune - à vingt-sept ans à peine - était une possibilité. En revanche, qu'il n'ait suffit que de quelques instants avec Liam pour remettre en question toute son histoire avec Aaron... ça, elle ne l'aurait jamais imaginé. Elle qui pensait avoir déjà vécu le grand amour, la voilà confrontée pour la première fois à des émotions qui la dépassent : la douleur, le désir, la culpabilité... Et impossible dy échapper. Désormais une seule chose est sûre : les sentiments qu'elle éprouve envers Liam sont si intenses et puissants que soit ils la sauveront... soit ils la perdront. Mon avis Je découvre cette duologie tardivement contrairement à d'autres qui ont sans aucun doute déjà eu l'occasion de la lire lors de sa sortie en France. Je ne connaissais pas la plume de Corinne Michaels et je ne savais pas trop à quoi m'attendre en plongeant dans ce roman dont le synopsis m'a plutôt bien plu lorsque je me le suis procurée, et je vous avoue que j'en ressors avec un avis plutôt mitigé ! La plume de l'auteure est assez basique et classique. Elle est néanmoins assez légère pour qu'on lise les pages assez rapidement. Ca ne m'a pas déplu de la découvrir et pourquoi pas réitérer l'expérience à l'occasion, mais peut-être aussi dans un roman un peu plus élaboré que cette duologie... On y fait la connaissance de Natalie, dite Lee, enceinte, qui apprend que son mari, Aaron, décède au cours d'une mission dans l'armée. Soudainement propulsée dans le veuvage et la monoparentalité, Lee ne sait pas comment faire face à tout cela. En plein deuil, elle refuse les mains tendues de ses proches, et tente tant bien que mal de s'en sortir seule, avec sa fille. Jusqu'au jour où Liam, le meilleur ami d'Aaron, revient pour s'installer en ville et s'impose tout naturellement dans son cercle restreint pour l'aider à franchir l'étape du deuil ainsi que toutes les démarches liées au décès d'Aaron. Lee nous apparaît comme une femme qui se veut forte, mais elle est aussi très fragile. Il n'y a que dans l'intimité qu'elle nous dévoile ses fissures et ses blessures, et ce n'est que lorsque Liam s'impose dans sa routine qu'elle se rend compte d'à quel point elle ne peut pas tout gérer toute seule, et que c'est normal d'avoir besoin d'aide à un moment ou un autre. Personnage central, c'est elle qui voit son personnage évoluer au fil des pages, avec plus ou moins de difficulté. Perdue dans le deuil, elle ne sait plus comment faire pour reprendre goût à la vie et à songer à l'avenir. Elle est perdue dans une boucle infernale de laquelle Liam va progressivement la faire sortir. Dans son ensemble, ce premier tome a tous les ingrédients nécessaires pour constituer une excellente romance, avec des personnages à la psychologie de dingue. Tout commençait très bien. Lee me semblait être attachante, et puis finalement, tout a basculé vers, ce que je qualifierai, du n'importe quoi... Je ne sais finalement pas si c'est à cause de la traduction ou bien de la plume de Corinne, mais cette romance a perdu de sa fluidité et de sa crédibilité au fil des pages. J'ai trouvé qu'il y avait énormément de redondances. Il y avait des discours et des dialogues qui tournaient littéralement en boucle et qu'on retrouvait presque toutes les vingt pages. S'en était un peu pénible de voir tout le temps les mêmes phrases répétées à chaque fois. J'en suis venue à me demander à quelle heure exactement ils allaient bien pouvoir changer de disque... Après, cela s'explique aussi par le deuil que Lee traverse ; mais en tant que lectrice, j'ai trouvé cela sans fin, lourd et lassant de la voir faire un pas en avant plus vingt en arrière dès que les choses semblent s'améliorer. Et puis, à côté de ça, la temporalité est très bizarrement exploitée. Entre deux chapitres, j'avais l'impression qu'il ne s'était passé qu'un ou deux jours, alors qu'en réalité il se passait des semaines. C'est assez étrange comme sensation car toute l'histoire semble se suivre dans une temporalité très proche alors qu'en fait, pas du tout. Je me repérai dans le temps grâce à Aarabelle, la fille de Lee, selon sa croissance. Mais entre le stade de nourrisson à celui de bébé qui mange des petits pots, il y a ... dix pages ! Et en tout est pour tout, les 297 pages de ce premier tome représentent un peu plus d'un an de temporalité. Donc tout est condencé, rapide et avec parfois des sauts du coq à l'âne. Pour ce qui est de la romance, nous la voyons bien évidemment arriver à mille kilomètres. Mais ça, ce n'est pas le problème puisqu'il suffit simplement de lire le synopsis pour savoir qui va être le love interest de l'histoire. J'ai beaucoup aimé le personnage Liam qui représente, littéralement, un rayon de soleil dans la vie enténébrée de Lee. Je l'ai trouvé très frais comme personnage, même s'il est parfois un peu trop parfait et lisse. Mais ça a été très facile de s'attacher à lui. Surtout qu'il met absolument tout en oeuvre pour aider Lee à surmonter la mort d'Aaron, et avec une patience d'ange ! Tout d'abord amis, ils basculent ensuite vers l'amour, mais je déplore de ne pas avoir vécu le moment où les sentiments émergent. J'ai eu la sensation que ça sortait un petit peu de nulle part, parce qu'il fallait avancer dans l'histoire et passer de la friendzone à la lovezone. Du coup, cet amour naissant m'a laissé une saveur incipide sous le palais. Entre eux, c'est évident, mais il manque clairement le truc qui nous fait rêver et vibrer. L'alchimie est là, mais n'est pas forcément non plus évidente à voir. J'ai plutôt vu ça comme un conditionnement de notre cerveau à les voirs comme faits l'un pour l'autre parce que c'est ce qu'il doit se passer. J'ai vu le final de ce premier tome arriver au grand galop. Quasiment dès les premières pages, j'ai émis une hypothèse et au fil de ma lecture, j'ai compris que l'auteure rajoutait toujours plus de drames, toujours plus de galères, toujours plus de... Bref, vous avez compris où je veux en venir. Alors c'est sans surprise que j'ai lu le plot twist final qui appelle quand même à la lecture du second tome. En conclusion, Saving Her est très loin d'être la romance du siècle. C'est léger, sans réel prise de tête malgré la redondance des discours répétés encore et encore ; mais je n'en garderai pas un souvenir imperissable. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥
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Résumé
On dit que tout vient à point à qui sait attendre. Mon c… ! Toute ma vie, je n’ai fait qu’attendre. Jouer la sécurité. Être une fille sage. Ne pas sortir du droit chemin. Travailler dur pour prouver ma valeur à mon père, puis à mes professeurs, puis à mon patron chez New World Media. J’attendais juste le jour où mes efforts porteraient leurs fruits. Et juste au moment de la récolte – j’avais enfin l’appart, le boulot, je songeais même à prendre un chat… BOUM ! ma vie explose et soudain je me retrouve ici et… — C’est fini, dit la toubib, m’extirpant de mes pensées par le claquement de ses gants en latex. Même du lit où je suis allongée, les jambes écartées comme la dinde de Thanksgiving, je peux entendre le grognement impatient de l’homme qui se dresse dans l’embrasure de la porte. Si on peut appeler ça un homme. Plutôt une bête sortie d’un conte de fées flippant. — Alors ? Sa réponse résonne dans la pièce tandis que le spéculum est toujours fiché en moi. — Elle est vierge. Mon avis Ce livre est apparu plusieurs fois dans mes suggestions publicitaires à travers les réseaux sociaux et il a fini par attiser ma curiosité. Je me le suis donc procurer sans savoir un seul instant que j'achetai le premier tome d'une saga, mais c'est surtout le côté réécriture du conte de la Belle et la Bête qui a motivé mon achat + le fait qu'il s'agit d'une Dark Romance. En réalité, je ne m'attendais pas à autant apprécier ce roman. Puisque c'est un roman auto-édité dont je n'avais jamais entendu parler, je me suis plongée dans ma lecture sans attente bien précise, et ça a été une vraie surprise. On y fait la rencontre de Mélanie qui se retrouve contrainte d'accepter un contrat avec un mystérieux inconnu pour sortir son père de la galère dans laquelle il s'est fourré en escroquant des gens bien plus puissants que lui. Elle doit appartenir à un homme pendant un an, et lui donner un héritier dans ce laps de temps... Xavier est un homme dont l'apparence n'est pas flatteuse. Pour des raisons obscures, son dévolu s'est jeté sur Mélanie, voyant en elle la mère parfaite pour son futur héritier. Seulement voilà, Mélanie est une jeune femme farouche et se plier à ses contraintes va s'avérer beaucoup plus difficile que prévu. Il va se montrer intraitable avec elle jusqu'à avilir Mél afin qu'elle accepte de se soumettre à ses désirs. Le scénario a tout d'une dark romance, avec un homme dominant et viril et une vierge blanche, seulement voilà, on est très loin de la dark romance comme on peut l'entendre. J'ai trouvé cela très soft ! Certes, nous avons bien des situations d'humiliation et de soumission qui nous feraient hérisser le poil à bien des égard, mais à côté de l'idée qu'on puisse se faire d'une dark, on en est assez loin. L'histoire se déroule à huis-clos. Perdu au beau milieu de nulle part, Xavier tient un ranch dans lequel il sauve des chevaux de leur triste sort. À ses côtés, Mélanie va apprendre exactement ce qu'il attend d'elle, et assez rapidement, une certaine affection et dépendance va naître ; ce qui renvoie au syndrome de Stockholm, mais à quel point ? La frontière est vraiment très mince et étant donné le côté Dark Romance très soft, j'aurais tendance à balayer ce côté pour laisser place à une vraie romance. Surtout qu'une aura de mystère entoure le personnage de Xavier et, je me suis surprise à souhaiter connaître ses secrets, exactement comme Mélanie. Et il va s'avérer beaucoup plus touchant que prévu... Je pense que ce roman ne plaira pas aux féministes pures et dures. Ce que vit Mélanie au début de l'histoire a de quoi faire grincer des dents, et pourtant, la plume fluide et légère de l'auteure nous embarque malgré nous dans le récit. Personnellement, j'ai lu ce roman d'une traite. Et je me suis surprise à bien aimé ma lecture, alors qu'avec du recul, je suis totalement consciente que ce n'est pas l'histoire du siècle non plus car c'est un roman très court qui va principalement à l'essentiel sans forcément rentrer en profondeur dans la psychologie des personnages. C'est dommage car, l'histoire a un vrai potentiel - déjà lorsqu'on sait que La Belle et la Bête n'est pas un roman à l'eau de rose à l'origine - mais d'un autre côté, je n'arrive pas du tout à être négative dans ma chronique car, je le répète, j'ai apprécié ma lecture ! En soi, même s'il s'agit du 1er tome d'une saga, il n'est pas forcément nécessaire de se procurer la suite. On peut très bien lire ce tome et s'en arrêter là car les tomes suivants concernent d'autres personnages. Très sincèrement, ça me tente bien de me lancer dans la suite de cette saga afin de découvrir le personnage de Hunter, que l'on croise assez brièvement dans ce premier tome. Il m'a l'air très intéressant, et puis je suis faible quand il y a des chevaux ou des cow boys (même de bas étage) dans les romans ! Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
La vie a toujours souri à Verity Crawford. Ses livres font d’elle une auteur star, sa maison du Vermont est splendide et elle forme, avec Jeremy, son mari, un couple parfait. Mais un jour, sur une route, son rêve tourne au cauchemar. L’accident l’empêche d’écrire, transforme sa trop grande maison en prison, et menace de l’éloigner de Jeremy. La vie n’a jamais été tendre avec Lowen Ashleigh. Ses livres ne rencontrent qu’un accueil poli, ses finances sont au plus mal et ses histoires d’amour sont des feux de paille. Jusqu’à ce que Jeremy l’a recruté pour devenir le ghostwriter de Verity et terminer à sa place sa série à succès. Pour Lowen, aussi incongrue que soit la proposition, l’occasion est beaucoup trop belle pour ne pas la saisir, et Jeremy beaucoup trop séduisant pour qu’elle lui dise non. Mais en découvrant, dans les papiers de Verity, ce qui semble être son autobiographie, Lowen va voir se dessiner, page après page, le portrait d’une femme épouvantable, prête au plus atroce des crimes pour ne pas perdre ce qu’elle a, et prompte à toutes les perversités lorsqu’elle se sent menacée. Et aux yeux de Verity, Lowen est désormais une menace. Toute vérité n’est pas bonne à dire. Mon avis Encore une histoire écrite par la main de maître de Colleen Hoover ! Je la découvre dans un tout autre genre que celui de la romance et elle m'a aussi conquis dans ce thriller psychologique qui se déroule à huis clot. J'ai retrouvé tout ce que j'ai aimé dans la plume de l'auteure : sa fluidité, son additivité ainsi que sa légerté. Mais j'ai aussi découvert qu'elle était capable de transmettre des émotions négatives lors de la lecture de certains passages - car plus d'une fois, j'ai été prise aux trippes et un sentiment d'effroi m'a traversé le corps de part en part. J'ai trouvé un côté très hitchockien à Verity - pour en avoir un peu lu dans ma vie de lectrice - et j'ai adoré. On retrouve cette ambiance glaçante, dérangeante et angoissante qui ne nous laisse absolument pas de marbre et qui nous happe dans notre lecture jusqu'au dénouement final. Quitter ce livre en plein milieu est une véritable torture ! On y fait la connaissance de Lowen, une auteure qui tente tant bien que mal de percer et de se faire un nom dans le monde littéraire. Sa carrière est presque au point mort lorsqu'on lui propose un contrat qui pourrait tout faire basculer : reprendre le travail de l'auteure Verity Crawford et continuer la saga qui l'a rendue célèbre. L'occasion est trop belle pour qu'elle la laisse passer alors elle s'en saisit, même si elle a beaucoup de doute quant à sa capacité de reprendre LA saga littéraire du moment. Tout comme Lowen, en tant que lecteur, on ne sait pas du tout où et dans quoi on met les pieds. Et je peux vous assurer que CoHo fait très fort ! Au cours de ma lecture, j'ai établi mille et une théories, toutes plus farflues les unes que les autres. Certaines se sont étiolées au fil des pages, d'autres se sont renforcées, et d'autres encore ont vu le jour...Le suspense est à son comble du début à la fin. La tension monte en crescendo. On ne peut pas se résoudre à "encore ce chapitre, et j'arrête", parce que c'est ce qu'irrémédiablement on se dit à la fin de chacun d'entre eux. On est malgré nous aspiré dans une spirale constitué de rebondissements sans fin. Tout semble tordu et malaisant. Côté romance, parce qu'on n'oublie pas que CoHo est surtout connue pour ça, elle nous offre quelque chose de nouveau. Un peu moins travaillé, peut-être, par rapport à tout ce qu'elle a fait jusqu'à présent, mais cela se comprend aussi dans le sens où la romance n'est pas le sujet premier de Verity. Ici, on n'est pas sur du sentimentalisme, mais plutôt sur de la psychologie. Et autant vous dire que CoHo a fait un travail de dingue là-dessus ! Nous avons des personnages tourmentés et des thèmes très difficiles. Rien ne m'a préparé à la révélation finale de toute cette histoire, car tout ce sur quoi on peut se baser est radicalement balayé, voire même écrasé ! Ca m'a tout simplement scotchée. Colleen Hoover a su me mener par le bout du nez du début jusqu'à la fin. Les apparences sont trompeuses, c'est clairement ce que je retiens de ce roman. Et même après tout ça, je ne peux me demander si on détient réellement la vérité car on finit par douter de tout, même de celle-ci. On ne sait plus du tout distinguer le vrai du faux, c'est terrible et pourtant, cela traduit le génis complet de l'auteure. J'espère que CoHo réitérera l'expérience et nous offrira un nouveau roman de ce genre parce qu'elle semble vraiment doué pour sortir de sa zone de confort et nous offrir un oeuvre qui fait le job et séduit son lectorat. Je sais d'avance que les puristes du genre diront sans aucun doute qu'il y a beaucoup mieux que Verity, mais pour un lecteur dont ce n'est pas le genre de prédilection, il est parfait pour découvrir et voir si on adhère ou non au thriller. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
"Ivy aime Andrew, Andrew aime Ivy." Lorsque le destin a bouleversé l'équilibre de notre vie cadancée, c'est tout notre univers qui s'est écroulé. A qui la faute ? A lui ? A moi ? L'amour est toujours là, c'est vrai. Pourtant, tout a changé. Nos corps doivent réapprendre à aimer. Nos âmes, à se retrouver. "Ivy aime Andrew. Andrew aime Ivy." Voilà ce que je me répète chaque fois que j'esquisse mes fautes dans mes carnets. Des mots crayonnés comme pour m'y rattacher, comme pour m'en défaire. J'ai menti. Je l'ai trahi. Je laisse d'autres hommes posséder mon corps quand mon coeur n'appartient qu'à lui. Pourquoi ? Pour nous sauver. C'est la seule manière d'y arriver. Il y a eu un avant et je veux croire à un après. Jugez-moi. Haïssez-moi, si vous voulez. Lisez-moi, et vous comprendrez que je l'aime assez pour avoir tout tenté. Et vous, jusqu’où iriez-vous par amour ? Mon avis J'avais beaucoup aimé Dusk Till Down du même auteure, ainsi que sa plume et la psychologie que Karyn Adler donne à ses personnage. C'est donc dans l'optique de retrouver ce que j'avais apprécié que je me suis plongée dans Unfaithful et je n'ai pas été déçue ! J'ai dévoré ce roman en une journée. Impossible de le lâcher tellement j'ai été plongée dans ses pages. La plume est toujours aussi fluide et addictive. Cette histoire a tout pour toucher son lectorat. Le résumé m'a beaucoup intrigué : un mélange étrange entre le grand Amour et l'infidélité. Andrew et Ivy s'aiment d'un amour passionnel. Alors qu'est-ce qui fait que ça a merdé entre eux ? Comment on en arrive là ? Avec les romances psychologiques, je m'attend toujours à tout comme scénario : aussi bien un happy end qu'un bad end ... Team Happy End, lorsque les choses sont bien amenées, j'accepte que la fin ne soit pas un : "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Karyn Adler m'a plongé dans la psychologie de ses personnages si bien que dès les premières pages, je me suis résignée à n'importe quelle fin parce que je savais que la conclusion serait juste, et la moral on ne peut plus grande. Ivy et Andrew m'ont beaucoup touché. Chacun pour des raisons différentes. Ivy fait preuve d'énormément de force et de détermination. Elle est prête à tout pour son couple, même le pire. Andrew m'a émue dans son mal-être, sa colère et sa jalousie. La première partie de l'histoire m'a un peu déroutée. Karyn Adler a choisi de nous plonger dans le bain dès le départ avec son couple qui semble sur la corde raide malgré le puissant amour que chacun se porte. J'ignorais totalement où est-ce que l'auteure allait m'emmener, et bien que j'ai tendance à freiner des deux pieds quand c'est comme ça, pour Unfaithful je me suis totalement laissée porter et j'ai bien fait ! La seconde partie nous retrasse toute l'histoire d'Ivy et Andrew, dont la rencontre est on ne peut plus classique, mais la puissance de leur alchimie ne nous laisse pas indifférent. Malgré les années qui passent, ce sont deux âmes soeurs, dont les coeurs vibrent à l'unisson. La passion et le désir qu'ils ont l'un pour l'autre est puissant. Leur adoration mutuelle les propulse au sommet de tout. Jamais leurs sentiments n'ont faibli. Petit à petit, Karyn Adler nous offre son contexte, ainsi que le pourquoi et le comment de ce qui a poussé nos deux protagonistes au bord du ravin. La situation s'éclaire, mais en tant que lectrice, je n'étais pas encore certaine de la finalité de cette histoire... Le doute est maintenu jusqu'au bout parce que rien n'est joué, ni gagné ! Malgré l'amour qu'Ivy et Andrew se portent, à tout moment ils peuvent ne pas surmonter ces obstacles. Le suspense est insoutenable, et jusqu'au bout j'ai été à bout de souffle. A cela s'ajoute des chapitres à deux voix, nous permettant une large vision de l'histoire. Ce qui nous permet aussi de comprendre le ressenti de chacun de nos protagonistes. Unfaithful est atypique. C'est un hymne à l'amour. Ce n'est malheureusement pas un coup de coeur - parce que j'aurais vraiment aimé - mais en tout cas, il fait partie de mes recommandations en terme de romance psychologique ! Il vous prend aux trippes et ne vous lâche pas avant d'arriver à l'ultime page. Après cette lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si, moi-même, par amour, j'aurais été capable de faire tout ce qu'Ivy a entrepris pour leur permettre de se reconstruire. Oui ? Non ? Peut-être ? Je ne sais pas. Et je ne sais pas si un jour j'aurais la réponse, mais en tout cas, Ivy l'a fait et c'est une des plus belles preuves d'amour qui soit. Et vous, vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ |
AuthorKaren_Univers Archives
Juin 2023
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