Résumé
Ils avaient tout pour être heureux... C'était un mensonge. Liam n'aurait pas dû être sa seconde chance. L'homme qu'elle était censée aimer pour toujours, c'était Aaron, son mar. Bien sûr, pour les femmes militaires, "toujours" n'existe pas. Natalie savait qu'être veuve si jeune - à vingt-sept ans à peine - était une possibilité. En revanche, qu'il n'ait suffit que de quelques instants avec Liam pour remettre en question toute son histoire avec Aaron... ça, elle ne l'aurait jamais imaginé. Elle qui pensait avoir déjà vécu le grand amour, la voilà confrontée pour la première fois à des émotions qui la dépassent : la douleur, le désir, la culpabilité... Et impossible dy échapper. Désormais une seule chose est sûre : les sentiments qu'elle éprouve envers Liam sont si intenses et puissants que soit ils la sauveront... soit ils la perdront. Mon avis Je découvre cette duologie tardivement contrairement à d'autres qui ont sans aucun doute déjà eu l'occasion de la lire lors de sa sortie en France. Je ne connaissais pas la plume de Corinne Michaels et je ne savais pas trop à quoi m'attendre en plongeant dans ce roman dont le synopsis m'a plutôt bien plu lorsque je me le suis procurée, et je vous avoue que j'en ressors avec un avis plutôt mitigé ! La plume de l'auteure est assez basique et classique. Elle est néanmoins assez légère pour qu'on lise les pages assez rapidement. Ca ne m'a pas déplu de la découvrir et pourquoi pas réitérer l'expérience à l'occasion, mais peut-être aussi dans un roman un peu plus élaboré que cette duologie... On y fait la connaissance de Natalie, dite Lee, enceinte, qui apprend que son mari, Aaron, décède au cours d'une mission dans l'armée. Soudainement propulsée dans le veuvage et la monoparentalité, Lee ne sait pas comment faire face à tout cela. En plein deuil, elle refuse les mains tendues de ses proches, et tente tant bien que mal de s'en sortir seule, avec sa fille. Jusqu'au jour où Liam, le meilleur ami d'Aaron, revient pour s'installer en ville et s'impose tout naturellement dans son cercle restreint pour l'aider à franchir l'étape du deuil ainsi que toutes les démarches liées au décès d'Aaron. Lee nous apparaît comme une femme qui se veut forte, mais elle est aussi très fragile. Il n'y a que dans l'intimité qu'elle nous dévoile ses fissures et ses blessures, et ce n'est que lorsque Liam s'impose dans sa routine qu'elle se rend compte d'à quel point elle ne peut pas tout gérer toute seule, et que c'est normal d'avoir besoin d'aide à un moment ou un autre. Personnage central, c'est elle qui voit son personnage évoluer au fil des pages, avec plus ou moins de difficulté. Perdue dans le deuil, elle ne sait plus comment faire pour reprendre goût à la vie et à songer à l'avenir. Elle est perdue dans une boucle infernale de laquelle Liam va progressivement la faire sortir. Dans son ensemble, ce premier tome a tous les ingrédients nécessaires pour constituer une excellente romance, avec des personnages à la psychologie de dingue. Tout commençait très bien. Lee me semblait être attachante, et puis finalement, tout a basculé vers, ce que je qualifierai, du n'importe quoi... Je ne sais finalement pas si c'est à cause de la traduction ou bien de la plume de Corinne, mais cette romance a perdu de sa fluidité et de sa crédibilité au fil des pages. J'ai trouvé qu'il y avait énormément de redondances. Il y avait des discours et des dialogues qui tournaient littéralement en boucle et qu'on retrouvait presque toutes les vingt pages. S'en était un peu pénible de voir tout le temps les mêmes phrases répétées à chaque fois. J'en suis venue à me demander à quelle heure exactement ils allaient bien pouvoir changer de disque... Après, cela s'explique aussi par le deuil que Lee traverse ; mais en tant que lectrice, j'ai trouvé cela sans fin, lourd et lassant de la voir faire un pas en avant plus vingt en arrière dès que les choses semblent s'améliorer. Et puis, à côté de ça, la temporalité est très bizarrement exploitée. Entre deux chapitres, j'avais l'impression qu'il ne s'était passé qu'un ou deux jours, alors qu'en réalité il se passait des semaines. C'est assez étrange comme sensation car toute l'histoire semble se suivre dans une temporalité très proche alors qu'en fait, pas du tout. Je me repérai dans le temps grâce à Aarabelle, la fille de Lee, selon sa croissance. Mais entre le stade de nourrisson à celui de bébé qui mange des petits pots, il y a ... dix pages ! Et en tout est pour tout, les 297 pages de ce premier tome représentent un peu plus d'un an de temporalité. Donc tout est condencé, rapide et avec parfois des sauts du coq à l'âne. Pour ce qui est de la romance, nous la voyons bien évidemment arriver à mille kilomètres. Mais ça, ce n'est pas le problème puisqu'il suffit simplement de lire le synopsis pour savoir qui va être le love interest de l'histoire. J'ai beaucoup aimé le personnage Liam qui représente, littéralement, un rayon de soleil dans la vie enténébrée de Lee. Je l'ai trouvé très frais comme personnage, même s'il est parfois un peu trop parfait et lisse. Mais ça a été très facile de s'attacher à lui. Surtout qu'il met absolument tout en oeuvre pour aider Lee à surmonter la mort d'Aaron, et avec une patience d'ange ! Tout d'abord amis, ils basculent ensuite vers l'amour, mais je déplore de ne pas avoir vécu le moment où les sentiments émergent. J'ai eu la sensation que ça sortait un petit peu de nulle part, parce qu'il fallait avancer dans l'histoire et passer de la friendzone à la lovezone. Du coup, cet amour naissant m'a laissé une saveur incipide sous le palais. Entre eux, c'est évident, mais il manque clairement le truc qui nous fait rêver et vibrer. L'alchimie est là, mais n'est pas forcément non plus évidente à voir. J'ai plutôt vu ça comme un conditionnement de notre cerveau à les voirs comme faits l'un pour l'autre parce que c'est ce qu'il doit se passer. J'ai vu le final de ce premier tome arriver au grand galop. Quasiment dès les premières pages, j'ai émis une hypothèse et au fil de ma lecture, j'ai compris que l'auteure rajoutait toujours plus de drames, toujours plus de galères, toujours plus de... Bref, vous avez compris où je veux en venir. Alors c'est sans surprise que j'ai lu le plot twist final qui appelle quand même à la lecture du second tome. En conclusion, Saving Her est très loin d'être la romance du siècle. C'est léger, sans réel prise de tête malgré la redondance des discours répétés encore et encore ; mais je n'en garderai pas un souvenir imperissable. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥
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Résumé
Etudiante en troisième année de doctorat, Olive Smith ne croit pas à l'amour. Mais sa meilleure amie, si, et c'est justement ce qui l'a fourrée dans ce pétrin. La convaincre qu'elle fréquente quelqu'un - et avoir enfin la paix - allait bien sûr exiger plus qu'une simple ruse : les scentifiques demandent des preuves. Alors, comme n'importe quelle biologiste qui se respecte, Olive panique et embrasse le premier venu... ... qui n'est autre qu'Adam Carlsen, éminent professeur régnant sur les laboratoires de Stanford et connard notoire. Quand il accepte de se faire passer pour son mec, Olive est pour le moins déroutée. Si seulement cela avait pu en rester là ! Mais leur petite expérience prend vite des proportions ingérables... surtout lorsqu'ils se prennent peu à peu à leur propre jeu. Mon avis Enorme coup de coeur pour cette romance à la fois rafraichissante et totalement innovatrice qui m'a faite sourire et rire du début à la fin ! Je ne connaissais pas la plume de l'autrice et franchement, je ne suis pas déçue, j'ai juste adoré The Love Hypothesis ! Il m'a mise en joie. Pour en revenir à la plume d'Ali Hazelwood, je l'ai trouvé fluide, légère et hyper addictive. Les émotions sont super bien amenés et décrites. Personnellement, je m'y serais vraiment crue. Bref, j'ai vécu cette histoire à 200% et c'est une romance que je conseillerai bien volontier à quiconque aime le genre. Histoire racontée à la troisième personne du singulier, nous faisons la connaissance d'Olive, une jeune doctorante de l'Université de Stanford. Un brin maladroite et naïve, elle tente de convaincre sa meilleure amie, Ahn, qu'elle est totalement heureuse en amour et se retrouve à embrasser le premier homme qui passait par là... Et cet homme s'avère être Adam Carlsen, un professeur scientifique à la réputation tyrannique. Olive est totalement le personnage féminin auquel on s'identifie facilement. Elle est à la fois totalement banale, pétillante, rafraichissante, naïve, maladroite... C'est typiquement le genre de personnage que je qualifierai de "Madame tout le monde". Elle est aussi haute en couleur et on n'a aucune difficulté à sy 'attacher car elle conquiert notre affection et notre coeur dès les premières pages du roman lorsqu'on la découvre dans une situation complètement rocambolesque qui fait naître un sentiment d'amusement immédiat. Adam Carlsen est un peu le personnage sombre à l'allure torturée qui nous plaît à toutes, mais il est aussi beaucoup plus que ça ! Si l'histoire est racontée à la troisième personne du singulier, nous ne savons rien de ce qu'il se passe dans sa tête. On est exclusivement du point de vue d'Olive et de son ressenti, ainsi, nous découvrons en même temps qu'elle qui il est réellement et quelle est sa psychologie. C'est très grisant, quelque part, de ne pas savoir ce qui se passe dans la tête d'Adam, car cela offre une dimension réaliste à cette romance : nous mêmes ne savons pas ce qui se passe dans la tête des autres et devons faire des théories. Le personnage d'Adam a conquis mon coeur en même temps qu'il a conquis celui d'Olive. Cette romance n'a absolument rien de basique, ni de cliché. Dans sa simplicité, elle est hyper à part. Adam et Olive sont des personnages décalés qui se comprennent malgré qu'ils soient aux antipodes l'un de l'autre. Olive est solaire, et Adam est carrément lunaire. Mais leur alchimie fonctionne. Et ce qui nous semble évident pour nous, ne l'est pas pour eux. Ils sont tous les deux ce que je qualifierai d'handicapé sentimentaux : c'est à dire qu'ils sont incapables de voir ce qui se trouvent sous leur nez, et ne savent pas comment exprimer leurs sentiments. Cela les conduits dans des situations cocasses, à la fois gênantes et très drôles. Les personnages secondaires sont quasiment tout aussi attachants que nos deux personnages principaux. J'ai beaucoup aimé Malcolm et Holden qui m'ont fait rire à diverses occasions. J'ai bien aimé le personnage d'Ahn, mais j'ai été un poil agacé par elle à plusieurs reprises ; ceci est sans aucun doute totalement voulu étant donné la trame de l'histoire, mais on ne peut pas totalement dénigrer son personnage non plus ! L'univers universitaire scientifique est aussi extrêmement bien maîtrisée par l'autrice. Au début, j'avais peur de ne pas comprendre certaines subtilités, mais tout est très accessible, même pour quelqu'un qui n'est pas scientifique pour deux ronds. D'ailleurs, cet univers dans lequel Adam et Olive évoluent explique aussi leur petit côté à part. Ils sont forgés par la science de bout en bout. Pourtant, si j'avais pu croire au départ que ce livre serait young adult, il n'en est rien ! On n'est bien sur une romance new adult ! Ne vous fiez pas au côté un peu décalé et loufoque de cette histoire, ces pages recèlent d'un côté spicy très hot qui donne des vapeurs ! The Love Hypothesis rejoint bien évidemment ma liste de lecture chouchou ♥ J'ai été séduite de A à Z. C'est vraiment un tout qui fait que cette histoire est géniale et totalement hors du commun. Je la recommande à 2000%. J'ai hâte de découvrir Love on the brain de la même autrice. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
En l'an 850, la Francie occidentale, alors sous le règne de Charles le Chauve, subit depuis plusieurs années les assauts des vikings, ces terribles barbares qui pillent, violent et tuent la population. Aelys est une jeune fille de 19 ans qui mène une vie paisible, dans une famille ordinaire. Son mariage, prévu depuis sa naissance avec son cousin, Milfred, le fils du chef du village aura lieu dans quelques semaines. Mais la vie a prévu pour elle tout autre chose, et un matin à l'aube, son village endormi est attaqué et détruit. C'est alors qu'elle fait la rencontre de Vilfrid, un guerrier danois, fils du chef de son clan. Au détour de chemins semés d'embûches, ils découvriront que le destin d'Aelys est bien différent de celui qu'elle avait imaginé. Mon avis Tout d'abord, je tiens à remercier l'autrice pour la confiance qu'elle m'a accordé en m'envoyant son roman en Service Presse. Tout d'abord intriguée par la couverture, le résumé m'a beaucoup plu et c'est tout naturellement que je me suis plongée en Francie Occidentale, en l'an 850 ! La plume de Sophie est fluide, légère et très additive. J'ai bien aimé sa manière de raconter et de m'embarquer dans son roman que j'ai lu avec beaucoup de facilité et avec un plaisir certain. Dès les premières pages, j'ai été convaincue et l'ensemble de ma lecture n'a été que du bonheur. Le roman est raconté à la troisième personne du singulier. On y suit notre personnage principale, Aelys, une jeune franque tout ce qu'il y a de plus banale dans une Francie occidentale du IXème siècle, qui voit sa vie prendre un tournant décisif le jour où son village est attaqué. Dès les premiers instants, je me suis retrouvée propulsée au sein d'un petit village d'époque qu'il nous est aisé d'imaginer et à suivre les aventures d'Aelys qui ne vont pas être de tout repos. Le premier point que je souhaiterai aborder c'est le côté historique. Il y a un vrai travail là-dessus, on sent que l'autrice ne s'est pas simplement contentée de s'imaginer comment on pouvait vivre en 850, mais a fait des recherches pour pouvoir offrir à son lectorat un récit se déroulant pendant l'invasion viking en France, aussi juste que possible (bien évidemment, certains point ont sans aucun doute été appropriés pour le bon déroulement de l'histoire, mais qui ne l'a pas fait ?); j'ai trouvé qu'il y avait un excellent respect spatio-temporelle. Ensuite, qui dit Viking, dit culture nordique ! J'ai adoré retrouver les différents aspects de leur culture, mais également leur croyance avec la mise en avant de la mythologie nordique (Odin, Thor, le Valhalla, etc.). On retrouve un petit côté magique, mystique et fantastique au récit, ce qui n'est pas pour déplaire. Cette dimension là apporte une touche de complexité au récit et elle s'incorpore totalement à l'histoire. On n'est pas du tout gêné par cet aspect qui a toute sa place dans ce roman. J'ai même trouvé que c'était super bien exploité. Bien évidemment, parce que c'est la trope principale de ce livre : on retrouve une romance à la fois douce et puissante aux côtés de Vilfrid, un viking comme on se plaît nous même à les imaginer ! J'ai bien aimé suivre l'évolution des sentiments entre Aelys et Vilfrid. C'est très léger et progressif. L'autrice joue sur une certaine temporalité sans pour autant que cela ne traîne en longueur. Les choses se font naturellement, comme on pourrait le vivre dans la "vraie" vie. Rien n'est précipité, l'attirance entre Aelys et Vilfrid est naturelle et bien emmenée. On suit leur romance à travers les hauts et les bas de l'histoire et elle se fortifie au fil des pages et des événements. Et enfin, rien n'est finalement plus important que l'histoire. Riche en aventure, en révélations et en rebondissements, nous ne sommes pas au bout de nos surprises aux côtés d'Aelys. Avec elle, nous découvrons ce que c'est que de vivre au sein d'un peuple danois / viking. Nous découvrons une nouvelle culture avec ses qualités et ses défauts. Et puis, nous en apprenons beaucoup plus sur Aelys qui est entourée d'un voile de mystère qui nous tient en haleine du début à la fin. J'étais loin d'imaginer tout ce que l'autrice lui a réservé. Les choses ont découlé avec tellement de simplicité qu'on se surprend à tout accepter naturellement et sans songer un seul instant que cela soit impossible. La marque des dieux est une romance historique comme on n'en voit peu. J'ai beaucoup aimé ma lecture et je la recommande à tous ceux qui apprécient les tropes qui composent ce roman. C'est avec un léger sentiment de nostalgie que je quitte Aelys qui m'a accompagné ces derniers jours et lui souhaite bon vent dans cet univers nordique amplie de mysticisme. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
Dans le monde de Lux, les enfants qui ont été touchés par la Lumière développent des pouvoirs singuliers. Mais, loin d'être admirés, ces êtres exceptionnels sont craints et méprisés par le reste de la société. A leurs dix-huit ans, un terrible choix s'offre à eux : se marier et abandonner leur Don précieux, ou rejoindre le Culte de la Lumière, faisant ainsi une croix sur leur liberté. Ce dilemme, Andrea le refuse, puisque son rêve est d'être libre tout en conservant sa magie. Après tout, Andrea a toujours porté un masque, adoptant une nouvelle apparence et un nouveau rôle au gré des demandes du royaume. Plus qu'un Don, c'est sa seconde nature : Andrea est Persona. Le jour où Andrea se voit confier une mystérieuse mission, l'espoir de changer le cours de son destin et l'équilibre du monde de Lux se fait plus grand que jamais... Mon avis Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que Hachette pour l'envoi de ce roman en service presse. J'ai passé un excellent moment lecture et j'en ressors émerveillée par le world-building crée par l'auteure. Je ne m'attendais pas à me retrouver à ce point émergée dans l'univers de Ielenna. Sa plume est vraiment très fluide et additive. Elle m'a embarquée dans son univers qui est un mélange de fantasy et d'inspiration issue de la Rome Antique. Tout est bien construit, c'est facile à comprendre et une fois qu'on a bien tout en tête, on n'a plus qu'à se laisser transporter. J'ai été conquise du début et à la fin. Le récit est à la troisième personne, mais notre personnage principal est indubitablement Andrea possédant le don de Persona : il peut prendre n'importe quelle apparence humaine. Il vit à l'Officium Ouest de Faos en compagnie d'autres enfants ayant eux aussi des dons, ainsi que soeur Agnès est en charge de chacun d'eux jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 18 ans où chacun doit faire un choix : se marier et abandonner son Don de Lumière ou rejoindre le Culte de Lumière. Dans l'un comme dans l'autre, la liberté leur est arraché. Néanmoins, le récit d'un point de vue omniscient nous permet également de suivre Thisbé et Evender, les deux meilleurs amis d'Andrea qui ont sensiblement le même âge que lui, ainsi que d'autres personnages clés de l'histoire. Chacun est construit selon une psychologie qui leur est propre et honnêtement, j'ai adoré chacun d'entre eux. D'autant plus qu'aucun personnage n'est laissé de côté. Ils ont tous une avancée qui est nette tout du long de ce premier tome. Je ne saurais pas dire qui est mon personnage favoris car j'ai une attache pour chacun, mais si je devais choisir celui qui m'a le plus touché - et je pense que beaucoup sont dans mon cas - c'est Pax, une fillette d'une dizaine d'années qui a été touchée par la Lumière, mais qui ignore tout de son don car vraisemblablement, rien ne se produit. Sa relation quasi fraternelle avec Andrea m'a émue. Le récit est vraiment très prenant. Ielenna prend le temps de poser les bases et les fondements de son histoire. Elle a crée toute une société avec son propre mode de fonctionnement qui tient la route. Et quand elle a décidé de nous plonger dans l'action, le récit devient tout aussi entrainant. On ne s'ennuie pas un seul instant. J'ai cependant dévoré la deuxième moitié du livre tellement ça a été additif. L'intrigue est vraiment bien construite et offre plusieurs perspectives à la suite de la saga. Entre magie, complot et manigance, nous avons de quoi passer un excellent moment dans cet univers. A côté de cette histoire prenante et entraînante, on a là une œuvre atypique. Andrea est sans aucun doute le premier personnage non-genré que je rencontre. Après tout, comment savoir qui on est réellement lorsqu'on peut être n'importe qui ? J'ai trouvé ça très innovateur et très rafraichissant. Je pense que c'est un point qui saurait intéressé pas mal de lecteurs se posant des questions sur leur identité aussi bien genrée que sexuelle. Nous avons là un "héros" dans l'air du temps qui fait du bien. Il y a énormément de bienveillance dans la plume de Ielenna. Elle délivre un très beau message sur l'inclusion sociale ; et Andrea n'est pas le seul personnage concerné. Je pense sincèrement que l'on soit concerné ou non par certains sujets, chacun peut être touché et y trouver son compte. Et puis, parlons de l'objet livre ? La couverture est magnifique et la mise en page est vraiment très sympathique. Moi qui suis attirée par les jolis livres comme une pie face à un truc qui brille, je n'aurais jamais pu passer à côté de ce roman qui aurait fini rangé dans ma bibliothèque dans tous les cas. Son aspect donne envie de le lire et une fois que c'est chose faite, on ne peut qu'attendre la suite avec impatience. Je sens bien que Ielenna a encore beaucoup de choses à nous faire découvrir dans son univers et que la suite sera tout aussi prometteuse que ce premier tome. Il me tarde de retrouver Andrea et les autres personnages de Persona dans la suite de la saga. Ne vous laissez pas bercer par l'illusion qu'offre ce roman, on est loin d'une fantasy young adult "gentillette". On a un contexte totalement innovateur qui saura séduire quiconque y plonge son nez. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
Poppy et Rune sont amoureux depuis l'enfance. Ils pensaient que rien ni personne ne pourraient jamais les séparer. Jusqu'au jour où Rune part pour deux ans dans sa Norvège natale. Pourquoi Poppy cesse-t-elle alors de répondre aux appels de Rune ? Pourquoi coupe-t-elle les ponts, sans raison, sans explication ? Rune a le sentiment qu'on lui arrache le coeur. Poppy, elle, a le coeur brisé par un secret bien trop lourd. La vie leur laissera-t-elle le temps de se retrouver et de s'aimer ? Mon avis Waaaaaaah... Coup de coeur ! ♥ Honnêtement, il s'est passé plusieurs jours entre le moment où j'écris cette chronique et le moment où j'ai lu le livre, mais cela a été un moment nécessaire pour pouvoir me remettre de ma lecture. Et encore, je pense que je ne m'en remettrais jamais. C'est impossible. C'est une des rares fois où un livre laisse une marque indélébile en moi. Pourtant, des livres, j'en ai lu. Mais aucun ne m'a semblé aussi fort et puissant que 1000 baisers pour un garçon. Rune a cinq ans lorsqu'il quitte sa Norvège natale pour venir s'installer en Géorgie, aux USA. Il rencontre Poppy, sa voisine du même âge, et celle qui deviendra sa meilleure amie. A l'âge de huit ans, Poppy perd sa grand-mère qui lui remet un bocal rempli de 1000 coeurs où elle devra inscrire chaque baiser qui lui semblera mémorable. Ce jour-là, Rune lui offre son premier baiser et lui promet de lui offrir les 999 autres... J'ai littéralement dévoré ce roman. Et si on m'avait prévenu de prévoir les mouchoirs à portée de main, absolument rien ne m'a préparé à ce que j'allais ressentir au cours de ma lecture. J'ai déjà commencé à verser des larmes dès la vingt-et-unième page et là, j'ai compris qu'en terme d'émotions, j'avais du lourd. 1000 baisers est un tout petit roman à la plume simple, fluide, additive ; mais qui dégage tellement, tellement, mais tellement d'émotions que ça se dévore. Impossible de ne pas vivre une boulimie livresque lorsqu'on a cette pépite entre les mains. On veut tellement savoir ce qu'il va se passer qu'il est, littéralement, impossible à lâcher. On est pris dans tout un flux d'émotions profondes et puissantes qu'il est tout aussi impossible d'en sortir indemne... Bien évidemment, tout dépend de votre sensibilité, et de votre vécu personnel, mais ce petit roman est tellement exceptionnel de par son originalité, ses personnages et sa magnifique leçon de vie... Mon coeur a éclaté... Poppy est solaire. Ce qui la caractériste principalement, ce sont : son innocence, sa pureté et son immense joie de vivre. C'est une demoiselle à laquelle on s'attache et dont on développe une affection immédiate. Elle nous conquiert tout de suite, exactement comme elle conquiert Rune dès leur première rencontre. Sa plus grande passion est la musique. On sent qu'elle vibre à l'unisson de son violoncelle. Rune est lunaire. Jamais personne n'a pu imaginer Rune sans Poppy à proximité. Son amour pour elle est sans condition, puissant, et dévorant. Et même si le Rune adolescent est torturé, on tombe malgré tout amoureux de lui, exactement comme Poppy l'a fait bien avant nous parce qu'en tant que lecteur, on sait exactement ce qu'il se passe dans sa tête, et on ne peut que souffrir avec lui de cet amour si fort. Et puis, il y a cette passion pour la photographie qui l'anime. Il y capture les moments forts et ses images nous nouent l'estomac tellement le rendu est vivant. Après ma lecture, je me suis sentie... vide. J'ai tout donné pour cette lecture. Plus rien n'avait d'importance pendant plusieurs heures / jours. Mes autres romans m'ont paru complètement dérisoires à côté de 1000 baisers. Ca a été très difficile de me remettre dans le bain tellement il m'a touché et embarqué. Il mérite d'être lu, d'être connu de tout le monde. Est-ce là la plus belle histoire d'amour que ce monde comporte ? Je ne sais pas. J'hésite entre le "oui" et le "non" parce qu'il s'agit là uniquement de mon avis, qui n'est qu'un grain de poussière dans l'immensité. Mais une chose est sûre, c'est qu'à côté, Roméo et Juliette en feraient presque pâles figures... 1000 baisers a de quoi les mettre à l'ombre... La fin m'a coupé le souffle. J'ai étouffé des sanglots. J'ai vécu l'histoire à cent pour cent. J'étais dedans, littéralement. Aux côtés de Rune et de Poppy. J'ai vécu par procuration, et j'ai aimé ça... Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ |
AuthorKaren_Univers Archives
Juin 2023
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Tous
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