Résumé
Dans le monde de Lux, les enfants qui ont été touchés par la Lumière développent des pouvoirs singuliers. Mais, loin d'être admirés, ces êtres exceptionnels sont craints et méprisés par le reste de la société. A leurs dix-huit ans, un terrible choix s'offre à eux : se marier et abandonner leur Don précieux, ou rejoindre le Culte de la Lumière, faisant ainsi une croix sur leur liberté. Ce dilemme, Andrea le refuse, puisque son rêve est d'être libre tout en conservant sa magie. Après tout, Andrea a toujours porté un masque, adoptant une nouvelle apparence et un nouveau rôle au gré des demandes du royaume. Plus qu'un Don, c'est sa seconde nature : Andrea est Persona. Le jour où Andrea se voit confier une mystérieuse mission, l'espoir de changer le cours de son destin et l'équilibre du monde de Lux se fait plus grand que jamais... Mon avis Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio ainsi que Hachette pour l'envoi de ce roman en service presse. J'ai passé un excellent moment lecture et j'en ressors émerveillée par le world-building crée par l'auteure. Je ne m'attendais pas à me retrouver à ce point émergée dans l'univers de Ielenna. Sa plume est vraiment très fluide et additive. Elle m'a embarquée dans son univers qui est un mélange de fantasy et d'inspiration issue de la Rome Antique. Tout est bien construit, c'est facile à comprendre et une fois qu'on a bien tout en tête, on n'a plus qu'à se laisser transporter. J'ai été conquise du début et à la fin. Le récit est à la troisième personne, mais notre personnage principal est indubitablement Andrea possédant le don de Persona : il peut prendre n'importe quelle apparence humaine. Il vit à l'Officium Ouest de Faos en compagnie d'autres enfants ayant eux aussi des dons, ainsi que soeur Agnès est en charge de chacun d'eux jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 18 ans où chacun doit faire un choix : se marier et abandonner son Don de Lumière ou rejoindre le Culte de Lumière. Dans l'un comme dans l'autre, la liberté leur est arraché. Néanmoins, le récit d'un point de vue omniscient nous permet également de suivre Thisbé et Evender, les deux meilleurs amis d'Andrea qui ont sensiblement le même âge que lui, ainsi que d'autres personnages clés de l'histoire. Chacun est construit selon une psychologie qui leur est propre et honnêtement, j'ai adoré chacun d'entre eux. D'autant plus qu'aucun personnage n'est laissé de côté. Ils ont tous une avancée qui est nette tout du long de ce premier tome. Je ne saurais pas dire qui est mon personnage favoris car j'ai une attache pour chacun, mais si je devais choisir celui qui m'a le plus touché - et je pense que beaucoup sont dans mon cas - c'est Pax, une fillette d'une dizaine d'années qui a été touchée par la Lumière, mais qui ignore tout de son don car vraisemblablement, rien ne se produit. Sa relation quasi fraternelle avec Andrea m'a émue. Le récit est vraiment très prenant. Ielenna prend le temps de poser les bases et les fondements de son histoire. Elle a crée toute une société avec son propre mode de fonctionnement qui tient la route. Et quand elle a décidé de nous plonger dans l'action, le récit devient tout aussi entrainant. On ne s'ennuie pas un seul instant. J'ai cependant dévoré la deuxième moitié du livre tellement ça a été additif. L'intrigue est vraiment bien construite et offre plusieurs perspectives à la suite de la saga. Entre magie, complot et manigance, nous avons de quoi passer un excellent moment dans cet univers. A côté de cette histoire prenante et entraînante, on a là une œuvre atypique. Andrea est sans aucun doute le premier personnage non-genré que je rencontre. Après tout, comment savoir qui on est réellement lorsqu'on peut être n'importe qui ? J'ai trouvé ça très innovateur et très rafraichissant. Je pense que c'est un point qui saurait intéressé pas mal de lecteurs se posant des questions sur leur identité aussi bien genrée que sexuelle. Nous avons là un "héros" dans l'air du temps qui fait du bien. Il y a énormément de bienveillance dans la plume de Ielenna. Elle délivre un très beau message sur l'inclusion sociale ; et Andrea n'est pas le seul personnage concerné. Je pense sincèrement que l'on soit concerné ou non par certains sujets, chacun peut être touché et y trouver son compte. Et puis, parlons de l'objet livre ? La couverture est magnifique et la mise en page est vraiment très sympathique. Moi qui suis attirée par les jolis livres comme une pie face à un truc qui brille, je n'aurais jamais pu passer à côté de ce roman qui aurait fini rangé dans ma bibliothèque dans tous les cas. Son aspect donne envie de le lire et une fois que c'est chose faite, on ne peut qu'attendre la suite avec impatience. Je sens bien que Ielenna a encore beaucoup de choses à nous faire découvrir dans son univers et que la suite sera tout aussi prometteuse que ce premier tome. Il me tarde de retrouver Andrea et les autres personnages de Persona dans la suite de la saga. Ne vous laissez pas bercer par l'illusion qu'offre ce roman, on est loin d'une fantasy young adult "gentillette". On a un contexte totalement innovateur qui saura séduire quiconque y plonge son nez. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥
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Résumé
Aladdin est un vaurien. Comme les autres habitants d'Agrabah, un pays pauvre, le jeune homme tente tant bien que mal de survivre. La princesse Jasmine, quant à elle, est sur le point de subir un mariage arrangé. Elle ne désire qu'une chose : échapper à son destin, découvrir ce qui se cache derrière les murs du palais. Mais tout bascule lorsque le conseiller du sultant, Jafar, prend subitement le pouvoir. A l'aide d'une lampe étrange dotée de pouvoirs extraordinaires, l'effrayant personnage tente de briser les lois de la magie, de l'amour, et de la mort. Désormais, Aladdin et la princesse déchuhe doivent unir le peuple d'Agrabah et mettre au point une rébellion pour faire tomber un dictateur avide de pouvoir, qui menace de déchirer le royaume... Ceci n'est pas l'histoire d'Aladdin telle que vous la connaissez. Ceci est une histoire de pouvoir. De révolution. D'amour. Une histoire où un seul détail peut tout changer. Mon avis Il s'agit du deuxième conte de la saga Twisted Tale que je lis et je l'ai trouvé assez moyen dans son ensemble. Alors que j'avais adoré Histoire Eternelle, je dois bien avouer qu'à côté, Ce rêve bleu m'a bien moins embarqué. Cependant, j'ai retrouvé les mêmes qualité à la plume de Liz Bradwell : c'est fluide, léger, rapide à lire ; tout s'exprime avec beaucoup de simplicité pour offrir un moment léger et sans prise de tête. L'auteure s'est totalement appropriée l'univers d'Aladdin pour lui offrir un renouveau que j'ai malgré tout apprécié par bien des aspects, mais mon ressenti final fait que c'était bien, mais sans plus. Le début de Ce rêve bleu est une retranscription assez similaire au dessin animé d'Aladdin avec quelques petits détails en plus. Liz Bradwell nous offre un petit morceau de son enfance assez touchant avant de commencer son histoire avec le Aladdin que nous connaissons tous ; et l'histoire commence telle que nous la connaissons. Personnellement, cette retranscription ne me dérange absolument pas parce que j'ai apprécié revoir le dessin animé de mon enfance à travers les mots de Liz, mais au bout de quelques chapitres, j'ai commencé à me demander à quel moment cela allait être différent. A croire que l'auteure savait à quel moment notre 'lacitude' pouvait entrer en ligne de compte car il a presque fallu que je me le demande pour que sa réécriture prenne le cas sur le Walt Disney original. L'embranchement que prend Liz nous offre une toute nouvelle histoire avec des personnages inédits qu'on apprécie de voir évoluer, mais aussi de nouvelles facettes de ces personnages qui nous sont familiers et nous font les voir sous un tout nouveau jour. L'auteure détruit les fondements de cette histoire que l'on connaît par coeur pour nous révéler les affres de son imagination. Le point de vue omniscient nous permet de suivre les points de vue des personnages clés de l'histoire, permettant ainsi de mettre en avant leur avancée et illustrant le changement qui opère. J'ai trouvé que les nouveaux personnages étaient aussi un point très fort à ce récit et ils offrent une nouvelle profondeur au disney que l'on connaît tous. Ils ne servent pas uniquement en toile de fond, mais portent une véritable action à l'histoire. Ils s'intègrent si bien qu'on en vient à regretter qu'ils n'aient pas déjà existé auparavant parce qu'ils apportent vraiment beaucoup. Certains personnages déjà connus deviennent bien plus attachants qu'ils ne le sont à la base, comme par exemple le génie qui est un personnage qu'apprécie déjà particulièrement. Liz lui offre un passé qui sait nous émouvoir et nous toucher en plein coeur. Mais le personnage que j'ai le plus apprécié, c'est bien évidemment la princesse Jasmine qui est très loin d'être la demoiselle en détresse que nous connnaissons. Fière guerrière, cette Jasmine n'hésite pas à se salir les mains pour reprendre les rênes d'Agrabah tombée entre les mains de Jafar. A l'imagine d'Histoire Eternelle, Ce rêve bleu est une histoire bien moins joyeuse que le dessin animé. J'ai bien aimé le côté sombre et malsain qui entre en jeu. La perfidie de Jafar est très bien mise en avant si bien qu'on se demande jusqu'où il va aller pour assouvir son pouvoir. La seconde partie est bien plus mouvementée que la première, on s'y ennuie 'moins'. Mais malgré tous ces points positifs, je n'ai pas réussi à me plonger dans l'histoire et à vivre ma lecture comme j'aurais souhaité la vivre. Ce n'est bien évidemment que mon ressenti, et sûrement qu'il plaira énormément à beaucoup de monde, mais je l'ai trouvé moins immersif. Le concept me plaît toujours autant, c'est indéniable, et il me tarde de découvrir de nouveaux romans de la saga Twisted Tale et de voir jusqu'où va l'imagination de Liz Bradwell pour nous offrir des réécritures des dessins animés qui nous ont bercé toute notre vie. Et vous, vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
Dans les Royaumes Immobiles, l’existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d’énergie magique et chaotique. Or le trône d'Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque. Elle est une « Belle-à-mourir » : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au cœur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé… Mon avis Un premier tome très intéressant que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et à lire. La couverture m'a tout de suite emballée. Il faut bien dire ce qui est, elle est canon et elle a attiré mon oeil. Je suis faible face aux belles couvertures, je l'avoue. J'avais une vague idée de ce qui pourrait m'attendre au sein du récit, parce que je suis aussi quelqu'un qui ne lit pas toujours les synopsis alors, je peux d'ors et déjà avouer que je me suis lancée dans la lecture de La princesse sans visage complètement à l'aveugle. Dans un premier temps, je peux vous dire que j'ai adoré la plume d'Ariel Holzl. C'est fluide, léger, additif, sans frioriture... Les codes de la fantasy jeunesse sont respectés. Bref, ce livre a vraiment tout pour plaire aux amateurs de fantasy qui ne souhaitent pas pénétrer dans un univers complexe et compliqué à comprendre. Tout est très simplement décrit et amené progressivement. J'ai vraiment beaucoup aimé pouvoir me plonger dans un univers sans prise de tête, facile et rapide à lire. On y fait la connaissance Ivalie de Mystfall, une jeune fae dont la beauté est cachée par un masque. Elle est, ce que l'on appelle, une belle-à-mourir : c'est à dire que quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Un bien lourd fardeau qui expliquerait qu'elle ait vécu toute sa vie loin de tous, cachée dans un manoir... Cependant, être une belle-à-mourir n'est pas l'unique identité d'Ivy. Elle est aussi la seule et unique héritière du trône d'Automne, laissé vacant par la disparition du Roi Gris, et il est temps pour elle de faire face à son destin... Les royaumes des immobiles se dévoilent de manière très progressive. On en apprend les rudiments en même temps qu'Ivy qui a vécu en marge du monde toute sa vie. Divisé en quatre royaumes selon les saisons, nous faisons face à un monde cruel et sanguinaire dans lequel vont s'affronter de futures reines potentiels au trône de l'Automne qui se doit d'être occupé pour préserver l'équilibre. La concurence est rude et Ivy apparaît, au milieu de toutes, comme une oie blanche sur laquelle on ne parierait pas de prime abord... J'ai beaucoup aimé ce premier tome riche en manigeance et en complot. On rentre facilement dans la peau d'Ivalie et à son image, on ne sait pas qui croire, ni à qui faire confiance. Lorsqu'on connaît les rudiments du monde des faes, on sait très bien qu'un allié peut très vite se transformer en ennemi, et vice-versa ; mais on est tout aussi démuni qu'Ivy face à certaines personnes... C'est un véritable casse-tête et j'ai adoré ça. L'histoire est très prenante, on se perd très facilement dans ses pages, et on n'est pas du tout au bout de nos surprises concernant les rebondissements et les révélations. Il y en a certaines que j'ai vu venir, ou découvert en faisant de folles théories ; et puis il y en a d'autres qui m'ont laissé sur le carreau parce que j'étais loin de me les imaginer. J'ai bien apprécié les personnages secondaires. Certains ont un rôle plus important que d'autres, mais chaque personnage a sa petite importance pour l'histoire. Les rivales d'Ivy, ses servantes, ses "alliés" ainsi que les présentes souverraines des royaumes sont plus facilement mis en avant, mais Ariel Holzl nous rappelle, parfois malgré nous, qu'il ne faut négliger absolument aucun détail, surtout lorsque le passage d'un personnage est fugace. Il y a une multitude de personnage qui anime le récit et c'est finement bien mené car on ne s'y perd pas. En conclusion, ce premier tome donne envie de lire le tome suivant, et surtout, les révélations finales nous laissent sur notre faim. Pour le coup, je n'avais vraiment rien vu venir, et j'ai hâte de me plonger dans le tome final de cette duologie que je recommande d'ors et déjà. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur insta ♥ Résumé
Au Pays Imaginaire, les enfants perdus ont la tête pleine de poux et le ventre fourmillant d’angoisse. Peter, Comte des grimaces et des jeux de Gros-mots, répand sa parole philosophique pour rassurer sa tribu, mais lui aussi est rongé par la tristesse et les doutes depuis le départ de Wendy. Seul face à lui-même, il va devoir affronter sa peur de grandir. Mon avis J'ai plongé dans ce court roman sous la recommandation d'une amie qui me l'a prêté. Je n'avais donc pas beaucoup d'attente quant à ce roman dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à ce jour. Je pense très sincèrement qu'avec celui-ci, ça passe ou ça casse. Et malheureusement, pour moi, ça ne l'a pas tant fait que ça... Néanmoins, je ne peux nier que la plume de l'auteur est magnifique. Pleine d'image et de poésie, c'est vraiment un régal de lire un tel style d'écriture. Je me suis d'ailleurs quelque peu senti plongé dans le Pays Imaginaire grâce à cela, mais le personnage de Peter Pan a été un véritable frein à l'immersion totale. On a ici une suite de Peter Pan après le départ de Wendy et ses frères du Pays Imaginaire. Celui-ci continue sa vie d'éternel enfant. Nous sommes bien évidemment loin du personnage de Walt Disney, et celui-ci se rapproche davantage du personnage écrit par J.M. Barrie : il est égoïste, plein de contradiction, il se ment à lui-même pour continuer de croire qu'il est heureux et insouciant... sauf que là, c'est beaucoup plus flagrant. Wendy a laissé les traces de son passage au Pays Imaginaire, et Peter Pan a malgré lui mûri, à défaut de réellement grandir. Ses états d'âme donnent d'ailleurs la sensation d'être en pleine dépression. C'est assez lourd à suivre. On s'attend d'ailleurs à tout moment à ce qu'il craque et décide enfin de grandir... On retrouve aussi de nombreux personnages de l'oeuvre originel comme Lili la tigresse, les enfants perdus, le crocodile, le capitaine Crochet, etc... et chacun de ses personnages apportent avec lui tout un flot de questionnement sur la vie / la mort, le présent, le passé et le futur. Tous ses éléments apportent une véritable réflexion. Aussi bien pour Peter Pan dont la réflexion a mûri, que pour nous lecteurs. Malheureusement, je me suis retrouvée hermétique à tout ceci. Et là où j'aurais dû entamer une réflexion, j'ai tout simplement continué ma lecture pour savoir où est-ce que ce livre est censé m'emmener. Heureusement que ce roman est très court et est très vite lu parce que je pense que je n'aurais pas pu livre un pavé entier. Tout ceci n'est bien évidemment que mon avis. Et j'ai pu voir qu'il a énormément d'avis positif. Je pense ne pas être le bon public pour ce genre de lecture, mais je suis certaine qu'il pourrait plaire à d'autres qui seront bien plus sensibles aux réflexions philosophique et oniriques. Vous l'avez lu ? Si oui, vous avez aimé ? N'hésitez pas à retrouver ma chronique sur instagram ♥ Résumé
Tic-Tac. Leur temps est compté... Au sein du Saint Empire Edouardien, machines et magie animent la cité d'Automa. Mahéra, diseuse de bonne aventure, est installée au pied des remparts avec la fête foraine des Sparkling Souls. Quelques jours avant leur départ, elle fait la rencontre du rigide Oswald Stroketon, l'un des dangereux Animators. Alors qu'Oswald s'échine à faire tourner les affaires familiales, Cyrus fuit ses responsabilités. Ces deux frères ennemis voient leurs vies basculer le jour où un malheur frappe les Stroketon et, avec eux, la cité toute entière. Oswald découvre qui en est la fautive : Mahéra. Arriveront-ils à surmonter leurs a priori respectifs pour sauver Automa ? Qui est l'instigateur des sabliers noirs gravés au nom des prochaines victimes ? Mon avis Je tiens tout d'abord à remercier Jo Colleen pour l'envoi de son roman en Service Presse, mais aussi pour la confiance qu'elle m'accorde à chacune de ses sorties car c'est toujours un plaisir de découvrir ses écrits qui ne cessent de me charmer, de m'embarquer dans des récits plus merveilleux les uns que les autres. Bref, vous l'aurez compris, j'ai tout simplement a-do-ré ce premier tome qui annonce encore une saga qui va envoyer du lourd. Comme d'habitude, la plume de Jo Colleen est fluide, entraînante, et additive. A travers un texte qui est à la fois léger à lire et complet dans son récit, elle nous embarque dans des aventures toujours aussi palpitantes et qui, à chaque fois, me laisse à bout de souffle avec un seul regret : c'est que lorsque j'arrive à la fin, je ne peux toujours pas m'empêcher de penser que "c'est déjà fini". Une fois n'est pas coutume, on se retrouve plongé dans un univers steampunk avec une touche de fantastique que l'auteure maîtrise à la perfection. Il est évident que Jo Colleen a trouvé son thème de prédilection, et je m'émerveille à chaque fois des histoires qu'elle crée autour de ça. Mais pour en revenir à ce qui nous intéresse, nous faisons la connaissance de Mahéra, une jeune femme issue d'une famille de forains. Diseuse de bonnes aventures, elle va faire la rencontre d'Oswald et Cyrus , deux Animators, dont la magie anime la ville d'Automa. Elevée par sa grand-mère, Mahéra a appris à se méfier des Animators que l'on qualifie comme des personnes dangereuses ; mais aux côtés des jumeaux Stroketon, ses convictions vont se retrouver ébranlées. Si Cyrus fuit ses responsabilités, Oswald s'échine pour deux à reprendre l'héritage familial qui pèse autant sur les épaules de l'un que sur celles de l'autre. Dès les premières pages, les deux jumeaux se distinguent par leurs caractères diamétralement opposés. Là où Cyrus va se présenter comme quelqu'un de chaleureux et attirer notre sympathie dès les premières pages, Oswald va se montrer froid, cynique et arrogant. Pour ma part, le personnage d'Oswald m'a tout de suite intrigué, et ma préférence n'a pas tardé émerger (je plaide coupable !). Mahéra est un personnage qui a du caractère. Elle n'a pas froid aux yeux et fait preuve très souvent de beaucoup de courage. C'est quelqu'un qui a un très grand sens de l'honneur, et qui attire la sympathie et l'attachement du lecteur. Il y a un mystère qui plane tout autour d'elle. Elle est aux prises d'un passé qui l'effraie et la poursuit depuis longtemps, bon gré, malgré, les deux frères Stroketon vont eux aussi se retrouver embarqués dans la partie d'un jeu qu'ils ne sont pas sûrs de maîtriser. Comme toujours, Jo Colleen a su me séduire avec ses personnages puissamment bien construits. Leurs imperfections ne font que les rendre plus parfaits, plus humains, plus "vrais". Ils ne rentrent pas dans la catégorie des personnages qu'on ne peut que croiser dans les livres. Non. Leur réalisme fait qu'ils pourraient aisément être n'importe qui dans le monde (si on leur retire leur petit côté magique, bien entendu). C'est une des choses que j'aime chez elle, parce qu'elle ne va pas chercher à créer de personnages suréalistes. Avec des caractéristiques très simples, elle nous crée des personnages auxquels on s'attache et qu'on se plaît à suivre dans leurs aventures. L'histoire est juste parfaite, en mon sens. L'univers est bien contruit. On sent que les fondations sont solides, que tout est très bien travaillé. Il n'y a pas de place pour l'incertitude. C'est un monde presqu'aussi vrai que nature qui s'offre à nous. Et je dis bien presque parce qu'il ne manque plus que la possibilité de pouvoir y accéder autrement que par le biais de l'imagination. Pleine d'action et de rebondissement, Jo Colleen nous tient en haleine tout le long de son histoire en alternant avec des passages calmes, qui font avancer l'intrigue, d'autres plus mouvementés qui nous coupent le souffle et des informations livrées parfois aux comptes gouttes qui donnent bien évidemment envie d'en savoir toujours plus. Et cette envie nous fait défiler les pages dans ce que j'appelle une boulimie livresque. Et ce n'est que lorsqu'on arrive à la fin qu'on se rend compte que c'est fini, qu'il faut attendre pour avoir la suite, et qu'il faut reprendre pied à la réalité... Mon petit coeur tout mou a fondu au fil d'une magnifique romance qu'on sent, certes, venir à mille kilomètres, mais qui sait nous toucher en plein palpitant et nous émouvoir. De toute façon, moi, dès qu'il y a de la romance, je suis faible ! Ils m'ont touché et j'ai adoré les voir évoluer ensemble. Leur histoire est très belle, et finement dosée. Elle ne prend pas le pas sur l'histoire. Tout est très bien équilibré. Question personnage secondaire et bien je les aime tous ! Oui, oui ! Je ne suis pas difficile, mais en même temps, quand Jo Colleen crée des personnages auxuquels on s'attache, ou des méchants qu'on adore craindre et bien c'est compliqué de faire les difficiles. Parmi ces personnages, on trouve Camille, la meilleure amie et soeur de coeur de Mahera. Depuis leur plus jeune âge, les deux demoiselles sont liés et c'est un lien indefectible qui les lie. Ensuite, il y a Cyrus qui est intriguant et qui je pense pourrait apporter beaucoup dans la suite de l'histoire. Son lien avec Oswald, au-delà d'être frères, est à la fois fragile et puissant. Même s'ils sont différents, leur lien de jumeaux les unit, et on sent que c'est un lien qui reste malgré tout indefectible, malgré les aléas et divergences. J'ai tellement hâte de voir ce que Jo Colleen lui réserve ! Et puis, bien évidement, il y a l'ensemble de la famille Sparkling Souls qui est soudée malgré les discordes. La notion de famille est très bien exploitée. On a la preuve même que peu importe les décisions, ils pourront toujours compter sur les uns et les autres. C'est un très joli message qui est véhiculé. J'ai passé un moment lecture incroyable. Je n'ai pas vu le temps, ni les pages filer. J'ai eu énormément de mal à me décrocher de l'histoire ensuite. J'avais encore l'impression de me retrouver à Automa auprès de Mahéra et d'Oswald qui sont devenus mes chouchous. J'ai hâte de voir ce que l'auteure va nous réserver par la suite. Je sens que l'attente va être longue. C'est une sensation et un fait que je retrouve à chaque fois que je termine un des livres de Jo Colleen. Elle sait nous rendre accro avec ses histoires. En tout cas, c'est encore un coup de maître que je ne cesserai pas de saluer. Vous connaissez ? Vous l'avez lu ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? N'hésitez pas à venir retrouver cette chronique sur mon insta ♥ |
AuthorKaren_Univers Archives
Juin 2023
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Tous
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